Majazz est une métaphore qui évoque des sonorités plurielles qui se conjuguent ensemble. Le terme renvoie aux notions à la de "métissage" ou "alliage" et tient lieu de titre au nouveau projet conçu et signé par le batteur Malek Lakhoua.
"Majazz", c’est aussi en arabe, la liberté de donner libre cours à l’imagination et à l’imaginaire. C'est une métaphore de liberté qui est au cœur même de la musique jazz qui souligne l'identité musicale de ce projet. "Majazz" réunit les sonorités orientales du oud tunisien et plusieurs instruments jazz à l’instar de la batterie ou la trompette. "Majazz" c'est aussi une rencontre inédite entre le oud et les sonorités du vibraphone.
Voyage musical à travers des nouvelles compositions spécialement écrites pour l'occasion, "Majazz" s'appuie aussi sur des arrangements de standards de jazz et également des airs de musique arabe, savoureusement mis en œuvre par un sextet qui sera en résidence artistique grâce au soutien et au concours de l’Institut français de Tunisie.
Cette formation réunira des musiciens de deux continents et quatre pays différents : le vibraphoniste italien (basé à Paris) Nicholas Thomas, le trompettiste français Quentin Ghomari, le contrebassiste suisse (basé à Vienne) Andreas Wealti et les deux oudistes tunisiens Aziz Essaied et Mouna Chtourou, avec le batteur Malek Lakhoua qui complétera la liste.
Après une première rencontre avec le public en décembre dernier devant une salle comble pour la première édition hivernale du festival de la médina au Club culturel Tahar Haddad de Tunis, ce sextet inédit se produira à l’occasion de l’ouverture de la huitième édition du festival de jazz keffois "Sicca Jazz", le 14 mars.
Une avant-première est également programmée pour le 11 mars à l’institut supérieur de Musique de Sousse.