Le président de la République, Kaïs Saïed, a opposé une fin de non-recevoir aux injonctions du FMI, notamment celles liées à la levée de la subvention, affirmant qu’ ''il n’y pas lieu de badiner avec la paix civile ''.
Dans sa réponse aux questions des journalistes à Monastir, où il s’est rendu ce jeudi 06 avril à l’occasion de la célébration du 23ème anniversaire du décès de Bourguiba, le chef de l’Etat a souligné :''nous sommes un pays souverains, on ne veut que quiconque de l’étranger, nous dicte nos choix ''.
Sur la question de savoir s’il compte signer le document du FMI, il a rétorqué : '' les injonctions qui nous viennent de l’étranger sont inacceptables. Quid de l’alternative ? '' Il faudrait que l’on compte sur nous-mêmes ''.
Il a estimé, s’appuyant sur les expériences et études comparées, qu’il y a des moyens autres que la levée de la subvention pour surmonter la crise, se remémorant les évènements de janvier 1984 où des martyrs sont tombés, à cause de la levée de la subvention sur le pain et les pâtes. '' La paix civile n’est pas un jeu '', a-t-il asséné.