En photos :la chanteuse libanaise Walaa Jundi fait sensation à Hammamet

Accompagnés d’un ensemble de 19 musiciens, 7 violonistes, un batteur, 2 à la percussion, 2 au clavier, un guitariste, un violoncelliste, un flûtiste, un au Quanun et 3 vocalistes, Walaa et le maestro ont proposé un répertoire de 13 morceaux moyen-orientaux dont les fameux titres « Alf Lila w Lila », « Wa Hyeti Aandek » ainsi qu’un hommage à la chanteuse libanaise Fairuz avec « Sa’alouni Ennes ». 

Face à un amphithéâtre presque au complet, ont été jouées des mélodies arabes entre libanaises, égyptiennes et arabe soutenu, sous la direction du maestro Mohamed Lassoued avec la troupe musicale. Le concert a dressé un paysage nostalgique, faisant chanter tout le public.

 

Lors de la conférence de presse organisée après le spectacle, Walaa Jundi a exprimé sa joie d’être sur le théâtre du FIH. « Le public était très proche et chantait tout le répertoire, et c’est tout ce dont un artiste a besoin », a-t-elle déclarée.

Elle a ajouté qu’elle s’est habituée au travail avec le maestro Mohamed Lassoued puisqu’il l’a déjà accompagné à l’étranger et les préparatifs pour le concert au festival de Hammamet étaient souples. Walaa a avoué que l’anxiété qu’elle a ressentie est due à la reconnaissance de l’unicité de l’oreille du public tunisien.

Wala Jundi a annoncé la sortie prochaine de deux nouvelles chansons, une avec le compositeur Bilel Ezzin et une autre avec le compositeur Mahmoud Aid et la poète Darine Cheber. 

Le maestro Mohamed Lassoued a pour sa part montré sa fierté du parcours et de la voix de la chanteuse Walaa Jundi, ajoutant qu’elle sait comment garder sa couleur musicale et qu’elle reste engagée malgré que ceci ne soit pas évident à l’ère actuelle.

« Nous sommes contents de voir autant de monde ce soir, et j’ai envie de demander au public s’ils sont contents autant que nous », a-t-il exprimé.

La 57ème édition du Festival International de Hammamet se poursuit jusqu’au 12 août et le 08 août le FIH accueillera « Kaligula 2», une pièce de théâtre du réalisateur et metteur en scène tunisien Fadhel Jaziri.