Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a mis en garde, jeudi, contre le « risque immédiat de famine » dans la bande de Gaza, où nourriture et eau sont ‘’quasi inexistantes’’, rapportent des médias étrangers.
« Avec l’hiver qui approche à grands pas, les abris précaires et surpeuplés, ainsi que le manque d’eau potable, les civils sont confrontés à un risque immédiat de famine », a déclaré la directrice exécutive de l’agence onusienne basée à Rome, Cindy McCain, par voie de communiqué, repris par ‘’Le Monde’’.
« Il n’y a aucun moyen de satisfaire les besoins alimentaires actuels avec un seul point de passage frontalier opérationnel. Le seul espoir est d’ouvrir un autre passage sûr pour permettre l’accès humanitaire et l’apport de nourriture qui sauvera des vies à Gaza », a expliqué Cindy McCain.
La directrice exécutive du PAM a pointé, en outre, le manque de carburant dans l'enclave palestinienne.
« Même si des camions sont arrivés d’Egypte et ont pu décharger leur cargaison à Gaza mardi, les vivres n’ont pas atteint les civils dans les refuges à cause de la quantité insuffisante de carburant disponible pour les véhicules de distribution », a-t-elle souligné.
Dans un contexte connexe, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) a annoncé qu’il ne pourra pas assurer les opérations transfrontalières d’aide humanitaire, vendredi 17 novembre, en raison de la coupure totale des communications dans la bande de Gaza.
« Les réseaux de communication à Gaza sont hors service faute de carburant. Cela rend impossible la gestion ou la coordination des convois d’aide humanitaire », a déclaré sur X l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens.