Abdennasser Laouini, membre du comité de défense du martyr Chokri Belaid, a révélé que les personnes détenant des droits personnels dans cette affaire, notamment les héritiers du martyr et des organisations nationales, n’ont joué aucun rôle dans le choix de la date du 6 février pour le début de la session de plaidoiries.
Lors d’une conférence de presse au siège de l’Ordre des avocats, il a souligné que le 6 février constituait une confrontation avec la vérité, une vérité entravée par des obstacles politiques.
Laouini a estimé que la vérité dans l’affaire du martyr Chokri Belaid a commencé à émerger après 11 ans.
Il a affirmé que le comité de défense n’était pas une coalition de revanche ni un groupe de marchands de sang, mais plutôt un ensemble de personnes convaincues qu’elles parviendraient à la vérité ou laisseraient à leurs collègues des informations et des dossiers pour poursuivre le chemin de la révélation de la vérité dans les affaires d’assassinats politiques.