L'aviation israélienne a pilonné dans la nuit de jeudi à vendredi la banlieue sud de Beyrouth, entrainant la destruction totale d’une dizaine de bâtiments.
Des explosions intenses pouvaient être entendues dans la capitale libanaise, accompagnées d'épaisses colonnes de fumée dues aux incendies provoqués par plus de dix frappes aériennes puissantes.
L’agence nationale d’information libanaise, ANI, a rapporté que ‘’des avions de combat ennemis (israéliens) ont mené une série de frappes puissantes sur la banlieue sud de Beyrouth qui ont touché les quartiers de Ghobeiry, Kafaat, l’ancienne route de l’aéroport, l'autoroute Hadi Nasrallah, les environs du complexe d’al-Mujtaba, Tahouitet el-Ghadir, Bourj El-Barajneh, al-Ruwais, Haret Hreik et Mreijé’’.
ANI a expliqué que les frappes israéliennes ont entrainé ‘’des destructions massives, une dizaine d’immeubles ayant été complètement rasés’’, et provoqué plusieurs incendies.
‘’Des drones israéliens ont survolé à basse altitude le ciel de Beyrouth, notamment sa banlieue sud, durant toute la nuit de jeudi à vendredi’’, a ajouté ANI.
Tel Aviv mène depuis le 23 septembre des frappes meurtrières sur la capitale Beyrouth et sa banlieue sud, bastion du Hezbollah, ainsi qu'une incursion au sol dans le sud du Liban, faisant peu de cas des avertissements internationaux et des résolutions de l'Onu.
L’agression israélienne a provoqué le déplacement forcé d'au moins 1 400 000 personnes, dont plus de 400 000 enfants, selon un décompte d’Anadolu basé sur plusieurs communiqués des autorités libanaises et l’Unicef.