L'Union européenne (UE) est prête à ''soutenir la sauvegarde de l’unité nationale et la reconstruction d’un État syrien '', a fait savoir dimanche soir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une publication sur le réseau social X.
''La cruelle dictature d’Assad s’est effondrée. Ce changement historique dans la région offre des opportunités mais n’est pas sans risques '', a-t-elle mis en garde, assurant que l’UE collabore « avec les dirigeants européens et régionaux '' pour suivre '' l’évolution de la situation''.
Ces déclarations interviennent quelques heures après la chute de Bachar al-Assad, à la tête de la Syrie depuis 24 ans.
Le président français Emmanuel Macron s’est réjoui, à la mi-journée, la fin de « l’Etat de barbarie » et a apporté son soutien à la population syrienne.
Avant lui, la diplomatie française avait réagi en saluant '' la chute du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, après plus de 13 ans d’une répression d’une grande violence contre son propre peuple ''.
Qualifiant cette date de '' jour historique pour la Syrie et le peuple syrien '', le Quai d’Orsay estimait que '' les Syriens ont trop souffert ''.
'' Bachar al-Assad laisse un pays exsangue, vidé d’une grande partie de sa population qui, si elle n’a pas été soumise à l’exil, a été massacrée, torturée et bombardée aux armes chimiques par le régime et ses alliés. La France rend hommage à toutes ses victimes '', poursuivait le communiqué.
Plaidant pour ''l’unité '', le Quai d’Orsay assurait que '' la France appelle au silence des armes, à la préservation des institutions de l’Etat, au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie''.
Et de préciser:''Elle appelle à une transition politique pacifique et respectueuse de la diversité du peuple syrien, qui protège les civils et toutes les minorités, conformément au droit international. Elle appelle tous les Syriens à l’unité, à la réconciliation, et à rejeter toute forme d’extrémisme''.