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L'Afrique du Sud dément Donald Trump : aucune confiscation de terres en cours

 L'Afrique du Sud a rejeté lundi les affirmations du président américain Donald Trump, déclarant que Pretoria n'avait "pas confisqué" de terres.

"La loi récemment adoptée sur l'expropriation n'est pas un instrument de confiscation, mais un processus légal imposé par la Constitution qui garantit un accès équitable et juste à la terre, conformément à ce que stipule la Constitution", a déclaré le président Cyril Ramaphosa dans un communiqué.
"Le gouvernement sud-africain n'a pas confisqué de terres."
Cette déclaration de Pretoria fait suite aux menaces de Trump dimanche dernier, qui avait annoncé qu'il allait suspendre tout financement futur à l'Afrique du Sud en raison d'une prétendue confiscation de terres et du mauvais traitement réservé à "certaines catégories de personnes".
"L'Afrique du Sud confisque des terres et traite certaines catégories de personnes de manière très mauvaise. Il s'agit là d'une situation grave que les médias de gauche radicaux semblent volontairement ignorer. Une violation flagrante des droits de l'homme, au minimum, se déroule sous les yeux du monde entier", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
Les déclarations de Donald Trump ont eu lieu après que le président sud-africain Cyril Ramaphosa ait signé, le mois dernier, la nouvelle loi sur l'expropriation, remplaçant ainsi la législation de 1975, en vigueur sous le régime pré-démocratique.
Cette nouvelle législation définit le processus par lequel les entités de l'État peuvent exproprier des terres dans l'intérêt public à diverses fins.