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Une fusillade dans une école primaire des États-Unis fait au moins 21 morts, dont 19 enfants

 Au moins 19 enfants et deux adultes sont tombés sous les balles d’un tireur dans une école primaire du Texas hier. Cette effroyable fusillade a immédiatement relancé le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis, mais sans aucune perspective de solution.

Encore un massacre. […] Pourquoi ? Pourquoi acceptons-nous de vivre avec ce carnage ? », s’est impatienté le président américain, Joe Biden, en réaction à la fusillade d’hier, qui survient un peu plus d’une semaine après une autre tuerie à Buffalo.
Cette fois-ci, c’est un adolescent de 18 ans, Salvador Ramos, qui aurait ouvert le feu hier dans l’école primaire Robb, à Uvalde, une petite ville située à l’ouest de San Antonio, au Texas.
Juste avant de perpétrer cette tuerie, l’assaillant aurait tiré sur sa propre grand-mère, a indiqué le gouverneur de l’État, Greg Abbott.
Le bilan préliminaire de la fusillade est de 21 personnes : 19 enfants et deux adultes, dont une enseignante nommée Eva Mireles. Il s’agit de la plus meurtrière tuerie à avoir lieu dans une école depuis celle de Newtown en 2012.
Hier soir, de nombreux parents étaient toujours en attente pour retrouver leurs enfants dans des scènes déchirantes devant le centre communautaire local. Encore plusieurs blessés étaient considérés dans un état « critique » en fin de soirée selon les autorités, faisant craindre un bilan encore plus lourd.
Dans son allocution, le président Biden a vite mentionné qu’il était temps d’agir. « Je suis tanné et fatigué [de tout ça] », a-t-il lancé.
Le président américain avait promis d’agir pendant sa campagne, mais il n’est pas en position parlementaire de faire adopter des actions audacieuses sur ce sujet ultra sensible.
Plus près de nous, au Canada, la croissance de la violence armée et des coups de feu à Montréal inquiète aussi des militants.
« Oui, il y a des solutions. Il suffit de documenter les morts par armes à feu dans les pays avec beaucoup de contrôle et c’est radicalement moindre. Pas juste un peu », estime Nathalie Provost, une des survivantes de la tuerie de Polytechnique.