Comme chaque jour tout au long de ce Forum international des Sciences humaines et sociales, plusieurs activités se sont déroulées dans différents espaces entre les facultés et les instituts au Campus universitaire de La Manouba, et à la Cité de la Culture à Tunis.
Ces activités ont touché d’innombrables sujets essentiellement sociologiques, mais sur des thèmes aussi variés qu’enrichissant sur le passé et le présent des ensembles communautaires autour de la Méditerranée, au Maghreb en premier lieu, ainsi qu’en Afrique.
Ce triangle civilisationnelle, « Maghreb-Afrique-Europe » a de tout temps marqué l’histoire de l’Humanité et a été caractérisé par des bouleversements qui, s’ils sont parfois dramatiques, ont eu un côté positif sur leurs retombées sociologiques, politiques et surtout culturelles.
Et c’est pour cette raison que ce Forum, de par les multiples interventions, analyses, discussions et échanges, ouvre d’autres horizons sur les sciences humaines et sociales donnant une vision distinctive de l’importance de ce domaine.
Pour cette journée du mercredi 22 septembre 2022, les espaces universitaires en question ont accueilli intervenants, chercheurs étudiants et autres pour débattre de questions diverses.
Dans le chapitre « Les sciences humaines et sociales au Maghreb et ailleurs », les interventions ont traité du thème général du « Phénomène monothéiste, la philosophie arabe et l’histoire » et autour des sujets : « Les transformations du phénomène monothéiste à l’époque moderne », « La philosophie arabe : histoire et historiographie », animés par les professeurs Abdelmajid Charfi, Olga Lizzini, de l’Université Aix-Marseille, sous la modération de Moncef Abdeljelil.
Des tables rondes se sont tenues aussi autour des questions de la linguistique, de la traduction, de l’arabisation, de la littérature, etc.
Au volet « Regards croisés sur les crises, il a été question des « Crises de territoires et territoires en crise », « Espaces physiques et de l’imaginaire en temps de crise : l’art comme moyen de représentation », « Sociétés civiles en crise : enjeux et reconfiguration politique », ainsi qu’au sujet de la manière de transformer la crise pandémique en opportunité pour bâtir un monde meilleur…
Au chapitre « Congrès Insaniyyat sur les études du Maghreb, l’Afrique et la Méditerranée », la migration, l’héritage et les inégalités sociales, le sujet de la drogue entre l’Afrique et l’Europe, les réécritures de l’histoire et mémoires du passé dans les sociétés islamiques, médias et construction du genre, tous ont été des sujets autour desquels échanges, analyses et discussions se sont tenus entre académiciens, professeurs et étudiants.
D’autre part, une conférence s’était tenue à l’Institut supérieur des Arts des Multimédia (ISAMM) entre les professeurs Leïla Blili, de Tunis, historienne, Souad Jeffel, de l’Université de Tripoli, et Marquise Debra, de France, et Fatma Ezzahra d’Algérie, pour échanger autour du sujet « Arrêt réflexif sur les études ottomanes aujourd’hui », qui s’est déroulée en visioconférence et sous la modération du professeur Noura Ellafi, d’Allemagne, présidente du projet « Hisdemob ».
Un thème qui s’est intéressé à l’histoire ottomane dans les contrées du Maghreb et les différentes études qui se sont intéressées à l’influence turque à divers niveaux, politique, social, culturel, entre autres, et les publications anciennes et récentes sur cette période dans les « Provinces » du Maghreb en ce temps-là.
D’autre part, plusieurs tables rondes, rencontres ont été tenus parallèlement toujours à l’Institut supérieur des Arts Multimédia (ISAMM), traitant du passé et du présent des mouvements sociaux et les expériences socio-politiques, économiques, scientifiques aussi et religieux, dans quelques pays du pourtour méditerranéen.
Parmi ces manifestations à « Insaniyyat », des débats sur les dynamiques de changement dans différentes sociétés maghrébines et africaines, sur la migration, au sujet de l’influence ottomane sur certaines situations géopolitiques et sociales, le rôle de l’Islam dans les sociétés et son ascendant géopolitique et sociologique, sur l’approche historique de quelques événements marquants ici et là, dans ces pays maghrébins et africains.
Mais aussi des analyses et des discussions sur des sujets d’actualité aussi variés que de grand intérêt spirituel, tels que le langage, l’identité, les expressions artistiques, le patrimoine, les sciences, les révolutions, les spécificités sociologiques de certaines communautés, et d’innombrables volets du vécu social en général.
Des sujets de haute valeur scientifique et culturelle qui ouvrent la voie à une meilleure connaissance de l’intérêt des sciences humaines et sociales pour mieux appréhender les besoins sociaux particulièrement à l’orée des crises vécues, de tout genre et en tout temps.
''EXPO ECOLOGIQUE '', Insaniyyat, l’ami de l’environnement
Traduisant l’intérêt que porte l’événement au volet écologique et environnemental, le Forum international des Sciences humaines et sociales, « Insaniyyat », a programmé une exposition qui démontre l’importance de protéger et de sauvegarder notre environnement par des actions indispensables, voire vitales pour notre futur.
« Expo Ecologique » présente à l’Institut supérieur des Arts des Multimédia (ISAMM) un ensemble de produits tirés de matières diverses naturelles et de notre environnement.
Usant de bois et de verre essentiellement, les exposants ont présenté des produits créés des mains d’étudiants à caractère utilitaire ou décoratif et à fonctions multiples. Des jeux en bois, (dominos, dés, puzzles, etc), des petits coffrets de rangement, des ustensiles, le tout exécuté dans le bois.
Des bibelots décoratifs en verre teintés, faits à partir de bouteilles usagées.
On découvre parmi les variétés exposées, des produits de ménage qui sont totalement tirés de matières naturelles comme du savon liquide tiré de l’huile d’olive ou de l’huile végétale recyclée, des détergents à base de soude naturelle ou du vinaigre extrait de matières végétales.
Tous ces produits ne contiennent aucun élément chimique comme c’est le cas de ce que nous consommons au quotidien…
Une initiative à encourager et à promouvoir à la plus grande échelle au niveau social essentiellement.