International

L'Union européenne adopte un nouveau train de sanctions contre l'Iran

 L'Union européenne (UE) a accepté, lundi, d'imposer de nouvelles sanctions aux responsables iraniens soupçonnés d'implication dans la répression des manifestants, lors des protestations ayant eu lieu dans le pays à la fin de l'année dernière.

Les 27 pays du bloc européen ont imposé trois séries de sanctions à des responsables et organisations iraniens, dont notamment des ministres, des officiers de l'armée et des agents de la police des mœurs.
Les sanctions sont intervenues sur fond d'affaires liées aux droits humains, en réponse à la répression des manifestations qui ont éclaté en Iran à la mi-septembre suite au décès de la jeune femme, Mahsa Amini, détenue par la police des mœurs soucieuce de surveiller les codes vestimentaires des femmes, selon l'Associated Press (AP).
Dans ce contexte, "Iran Daily" a révélé que le dernier paquet de sanctions de l'Union européenne visait 37 entités et responsables iraniens.
À son tour, le coordinateur de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, qui a présidé la réunion tenue lundi, a exclu la possibilité d'inclure les Gardiens de la révolution sur la liste européenne du terrorisme, notant que la décision nécessite une décision judiciaire de la part de l'un des États membres, condamnant les gardes iraniens pour avoir commis des actes terroristes.
Les responsables européens craignent que l'inscription des Gardiens de la révolution sur la "liste noire" ne mette fin aux minces espoirs du bloc de relancer l'accord sur le nucléaire iranien, suspendu depuis que l'administration de l'ancien président américain, Donald Trump, s'en est retirée en 2018.