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La Chine dénonce le traitement ''injuste et discriminatoire'' réservé à ses journalistes en Inde

 La Chine a déclaré, mercredi, que le nombre de journalistes chinois en poste en Inde voisine est sur le point de "passer à zéro", car New Delhi n'a toujours pas renouvelé le visa du dernier journaliste chinois en poste dans le pays.

"Les journalistes chinois souffrent depuis longtemps d'un traitement injuste et discriminatoire en Inde", a déclaré la porte-parole du ministère des affaires étrangères, Mao Ning, lors de sa conférence de presse hebdomadaire tenue à Pékin.
Ses propos font suite à l'aggravation des tensions entre les deux géants asiatiques, qui se sont étendues aux médias au cours des derniers mois.
À la question de savoir si les deux pays ont effectivement chassé récemment leurs journalistes respectifs en refusant de renouveler leurs visas, Mao a répondu que, depuis 2020, New Delhi a refusé d'examiner ou d'approuver les demandes des journalistes chinois souhaitant s'installer en Inde.
En conséquence, a-t-elle ajouté, le nombre de journalistes chinois en poste en Inde a chuté, passant d'un nombre normal de plus d'une douzaine à un seul.
Mao Ning a précisé qu’en 2017, l'Inde a réduit la période de validité des visas détenus par les journalistes chinois en Inde à trois mois, voire à un seul, "sans aucune raison valable".
"Au vu de cette situation, la partie chinoise n'a d'autre choix que de prendre des contre-mesures appropriées pour sauvegarder les droits et les intérêts légitimes des organismes médiatiques chinois", a affirmé la porte-parole de la diplomatie chinoise.
Le mois dernier, dans une apparente riposte, Pékin a "gelé" les visas de deux journalistes indiens basés à Pékin, leur demandant de ne pas retourner en Chine.