Le ministère de la femme, de la famille, de l’enfance et des séniors réitère son appel à signaler les cas de travail des enfants, et à dénoncer de telles pratiques, soit via le numéro vert 1809, ou auprès du délégué général de la protection de l’enfance, des bureaux régionaux, ou des inspections de travail, ou encore via le portail de protection de l’enfance sur l’adresse suivante : www.dpe.tn
Le travail des enfants est « une atteinte criante à leurs droits, et est un crime puni par la loi, étant donné qu’il les prive d’une éducation saine et équilibrée, leur confisque leur enfance, les empêche d’aller à l’école, et leur porte préjudice sur les plans physique, psychique, social et moral », déplore-t-il.
A l’occasion de la célébration par la Tunisie, ce lundi 12 Juin, à l’instar de la communauté internationale, de la journée mondiale contre le travail des enfants, sous le signe « la justice sociale pour tous, en finir avec le travail des enfants », le ministère de la Femme réitère, dans un communiqué, son engagement « à continuer à aller de l’avant en matière de lutte contre le travail des enfants, et à les protéger des différentes formes d’exploitation économique et de menaces, comme l’échec scolaire, la violence, l’abandon, la maltraitance et la traite des personnes ».
Le ministère dit œuvrer, à travers le réseau des délégués de protection de l’enfance, « à prévenir à et à lutter contre les situations d’enfants menacés d’exploitation économique, et ceux de la rue, dans les différents gouvernorats du pays. »
Le même département dit avoir reçu 441 signalements en 2020, et 392 signalements en 2021, selon le rapport inhérent aux signalements autour des situations de l’enfance menacée, et hors la loi, des années en question.
Quelque 468 signalements reçus en 2022/, étaient liés à l’exploitation économique.
Le ministère s’attèle, selon le même communiqué, avec les différentes parties prenantes et la société civile, à élaborer une stratégie nationale pour prévenir et mettre un terme aux situations des enfants de la rue, les préserver de toutes les formes d’exploitation, et en garantir les droits.
Le même département s’engage, annuellement, à assurer la prise en charge directe de plus de 6000 enfants, soit en mode de pension complète, ou demi-pension dans les centres dédiés, ou à travers des interventions qui leur sont assurées en milieu familial.