Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré, mardi, que Moscou avait la réponse idoine à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN et qu'elle connaissait les mesures à prendre pour assurer sa sécurité.
Lors d'une conférence de presse à Moscou, Sergueï Lavrov a déclaré que les contre-mesures dépendront du type d'infrastructure militaire déployée dans ces pays.
"Je vous assure que tous les intérêts légitimes de la Fédération de Russie en matière de sécurité seront garantis. Les mesures idoines, nous les connaissons et nous savons comment les mettre en œuvre concrètement . Nous prenons les mesures nécessaires, et cela bien à l'avance, je peux vous l'assurer", a-t-il souligné.
Alors que la Finlande a été acceptée, en avril, au sein de l'alliance militaire conduite par les États-Unis, la Suède est sur le point de devenir le 32e membre de l'Alliance atlantique, la Türkiye ayant décidé de soumettre à son parlement, pour ratification, le protocole d'adhésion à l'OTAN de ce pays nordique.
Sergueï Lavrov s'est dit étonné de la rapidité avec laquelle la Finlande et la Suède ont décidé d'abandonner leur statut de neutralité et les avantages qui en découlent, notamment l'indépendance, la bonne réputation, l'autorité et les relations commerciales et économiques avantageuses avec la Russie.
Le chef de la diplomatie russe a affirmé que la Finlande et la Suède avaient sacrifié leurs intérêts nationaux pour se joindre à la lutte contre la Russie, afin que celle-ci ne puisse pas remettre en question l'idée de l'hégémonie occidentale promue par les États-Unis "pour l'éternité".
