La Chambre correctionnelle chargée d’examiner les affaires de terrorisme à la Cour d’appel de Tunis a condamné, ce lundi soir, le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, à quinze mois de prison, assortis d’une amende de 1 000 dinars.
Ghannouchi sera, également, soumis à un contrôle administratif pour une période de trois ans, pour des accusations liées à l’éloge, et à la glorification du terrorisme, ainsi qu’à l’incitation à la haine entre races et religions.
L’affaire porte sur une plainte déposée par un syndicaliste de la sécurité contre Rached Ghannouchi, à la suite de son oraison funèbre de l’un des dirigeants du mouvement Ennahdha dans le sud du pays, affirmant qu’il avait «résisté au tyran (taghout)» toute sa vie, ce que le syndicaliste a considéré comme une référence aux agents de sécurité.
Il convient de noter que Rached Ghannouchi a été condamné, en première instance, à un an de prison, mais la Cour d’appel a décidé ďalourdir la peine à 15 mois.
Rached Ghannouchi n’assistait pas à l’audience.
