La commission d’organisation administrative, de développement, de digitalisation, gouvernance et de lutte contre la corruption au sein du parlement a demandé du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’adresser une deuxième correspondance au chef de l’Etat concernant le sort de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), a fait savoir le député Ridha Dilai, président de la commission.
Dans une déclaration, samedi, à l’agence TAP, Dilai (bloc de la Ligne nationale souveraine), a expliqué que cette demande fait suite à l’absence d’une réponse du président de la République concernant une première correspondance qui lui a été adressée concernant la même requête avant les vacances parlementaires.
La commission s’est adressée au président de la République étant donné que celui-ci avait pris la décision de suspendre les activités de l’instance, a-t-il ajouté.
Selon le député, la deuxième correspondance adressée au président de l’ARP comporte des interrogations sur le sort réservée à l’INLUCC au vu de son importance dans le soutien des efforts de l’Etat pour lutter contre la corruption ainsi que sur l’avenir du personnel de l’instance et, plus particulièrement, la protection des dénonciateurs de la corruption.
La décision de fermer l’instance de lutte contre la corruption a été prise le 20 août 2021. Il a été aussi décidé de l’évacuer de tous ses fonctionnaires et agents et de démettre son secrétaire général Anouar Ben Hassan.