Le parti al-Qotb a annoncé hier, dimanche 19 novembre, le prolongement de cinq jours de la garde à vue de son coordinateur général, Riadh Ben Fadhel, ramenant son placement en détention préventive à 10 jours, dans des conditions qu’il a qualifiées de « cruelles et inhumaines ».
Ben Fadhel avait été placé en garde en vue le mardi 14 novembre, et conduit à la caserne de l’Aouina, où il a été initialement, placé en détention préventive, pendant cinq jours.
Le parti se dit convaincu, dans un communiqué, de « l’innocence de Riadh Ben Fatdhel des accusations pouvant être lui être adressées », rappelant que son « coordinateur général a déjà répondu aux questions des brigades compétentes et des autorités judiciaires, et ce depuis plus de cinq ans ».
Al-Qotb considère la décision de garde à vue, comme étant « injustifiée et non motivée juridiquement », et en réclame la remise en liberté, imputant son arrestation « aux restrictions et harcèlement » exercés contre les opposants politiques.