Le Parquet auprès du Tribunal de première instance de Tunis a émis, ce matin, un mandat de dépôt à l’encontre du journaliste Mohamed Boughalleb, a indiqué son avocat, Nafaâ Laâribi.
Selon ledit avocat, la décision du Parquet s’appuie sur l’article 128 du Code pénal qui prévoit deux ans d’emprisonnement et cent vingt dinars d’amende à quiconque par discours publics, presse ou tous autres moyens de publicité, impute à un fonctionnaire public ou assimilé des faits illégaux en rapport avec ses fonctions, sans en établir la véracité.