Lors de la commémoration du 24e anniversaire du décès du président Habib Bourguiba au mausolée de la famille Bourguiba à Monastir le samedi 6 avril 2024, le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné l’importance pour l’État de se consacrer à la réforme de l’éducation, affirmant que cela constitue un droit constitutionnel essentiel.
Ses remarques ont été formulées lors de ses échanges avec plusieurs militants de la région de Monastir qui ont activement participé à la guerre de libération de la Tunisie contre la colonisation et ont été expulsés de la région de Bizerte.
Dans son discours, il a souligné l’obligation de reconnaître la contribution remarquable de ceux qui ont œuvré pour le progrès de la Tunisie, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et des affaires personnelles, tout en transformant la structure de l’État pour mieux répondre à ses fonctions sociales et en établissant des institutions publiques après l’indépendance, ce qui a conduit à de nombreux succès.
Par ailleurs, il a affirmé qu’il est impossible d’ignorer les événements de cette période, ajoutant que la présidence de la République continuera à surmonter les défis, souvent issus de décisions visant à affaiblir les institutions publiques. Il a souligné que l’État appartient aux citoyens et ne doit pas être considéré comme une entité régionale, un groupe ou une autorité politique, mais comme un ensemble d’institutions publiques au service de tous.
Enfin, Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité d’une coexistence pacifique entre le pouvoir et l’opposition dans le respect de la loi et de la Constitution, reconnaissant que le pouvoir est toujours sujet à la critique, mais soulignant que l’essentiel est de garantir un dialogue constructif et respectueux entre toutes les parties.
