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La Tunisie demande à la France de ne pas intervenir dans le processus électoral

 ntervenant, ce 14 juillet à l’ambassade de France en Tunisie, Nabil Ammar, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, a à notre sens beaucoup tourné autour du pot, avant de livrer à l’ambassadrice de France, le message de la Tunisie de Kais Saïed, pense.

Et ce n’est qu’après plus de 370 mots de diplomatiquement correct, que le ministre tunisien des AE se fini par se jeter à l’eau, en citant une communication publique en date du 19 juin 2024, du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères où il avait  écrit que  « les ingérences étrangères visent à porter atteinte à nos intérêts fondamentaux, à déstabiliser nos institutions démocratiques et la cohésion de notre société. Elles sont inacceptables ».
En bon politicien, Ammar, qui ne pouvait souligner les deux messages essentiels, comme nous le faisons ici, n’aura ainsi plus qu’à souscrire aux propos de Stéphane Sejourné, sans avoir à demander à la France, de manière, directe et moins politiquement correct, de ne pas intervenir dans les affaires internes de la Tunisie et dans son processus électoral pour les prochaines présidentielles d’octobre prochain. « Je souscris entièrement à ces propos, et, pour ce qui nous concerne, nous les mettons en œuvre pour nous-mêmes, et pour nos partenaires sans distinction » dit plus simplement Nabil Ammar soucieux de ne pas franchir le Rubicon !