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Al-Sissi et Ben Salmane exigent la fin de la guerre à Gaza et de l'escalade en Cisjordanie occupée

 Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane se sont mis d’accord dimanche sur « la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et de mettre un terme à l’escalade en Cisjordanie occupée ».

C'est ce qui ressort d'un entretien téléphonique entre le président égyptien et le prince héritier saoudien, selon des sources officielles des deux pays.
La présidence égyptienne a déclaré dans un communiqué qu'Al-Sissi avait reçu un appel téléphonique de Ben Salmane dans lequel ils "ont confirmé la force des relations fraternelles historiques entre les deux pays frères et ont discuté de la situation régionale et des moyens de renforcer l'action arabe commune" pour faire face aux défis qui affectent la paix et la sécurité régionales.
"(Les deux parties) conviennent de la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et de mettre un terme à l'escalade en Cisjordanie, de manière à contribuer à ne pas élargir le cercle du conflit et à restaurer la stabilité dans la région", selon le communiqué.
L'agence de presse officielle saoudienne a rapporté que Ben Salmane s'est entretenu avec le président égyptien, discutant notamment de « l'évolution de la situation dans les territoires palestiniens ».
Le prince héritier saoudien a souligné « la nécessité de déployer tous les efforts arabes et islamiques pour arrêter l’escalade et mettre fin aux violations israéliennes continues contre le peuple palestinien frère », selon la même source.
Parallèlement à sa guerre contre Gaza depuis le 7 octobre, l'armée israélienne a étendu ses opérations en Cisjordanie, tandis que les colons intensifiaient leurs attaques, causant la mort de 678 Palestiniens, dont 150 enfants, en blessant plus de 5 400 et en arrêtant plus de 10 200, selon le ministère palestinien de la Défense.
Avec le soutien absolu des États-Unis, Israël mène une guerre contre Gaza qui a fait plus de 134 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines de personnes.