Économie

La Tunisie au Top 5 de l’e-gouvernance en Afrique

 La transformation numérique, l’une des priorités des Nations unies depuis trois décennies, met l’accent sur la modernisation des services publics en tant que moteur essentiel du développement. 

Si l’Afrique a toujours été à la traîne par rapport à d’autres régions dans ce domaine, le fossé se comble rapidement.
La Tunisie, l’Afrique du Sud, le Gabon, l’île Maurice et le Ghana restent les leaders dans la mise en œuvre de l’administration en ligne dans leurs régions respectives, selon l’''Enquête sur l’administration en ligne 2024 '': Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development '' du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UN DESA). Ces pays tenaient ce même rang déjà à l’enquête de 2022.
La Tunisie conserve sa première place en Afrique du Nord, gagnant une position dans le classement continental pour atteindre la troisième place, après avoir été quatrième en 2022. L’Afrique du Sud, elle, est en peloton de tant en Afrique australe que sur l’ensemble du continent, avec un indice de développement très élevé. Maurice est aux premières loges en Afrique de l’Est, tandis que Le Ghana, leader de l’Afrique de l’Ouest, se classe septième au niveau continental, tandis que le Gabon est en tête de l’Afrique centrale, bien qu’il ait reculé à la quinzième place du classement général, contre la onzième en 2022.
Ces cinq pays se distinguent par leur indice de développement de l’administration en ligne (IDEG), qui dépasse la moyenne africaine de 0,4247 (sur une échelle de 1,0000). Leurs points forts résident dans l’infrastructure des télécommunications, le développement du capital humain et les services en ligne, qui se rapprochent de la moyenne mondiale de 0,6382.
En tant que leaders régionaux de l’e-gouvernance, ces pays sont un exemple pour les autres pays d’Afrique. 
Leurs progrès soulignent l’importance d’investir dans l’infrastructure numérique, le capital humain et l’amélioration des services en ligne. Si cette dynamique se propage sur le continent, elle pourrait accélérer de manière significative la transformation numérique de l’Afrique, favoriser la croissance économique et soutenir le développement durable.