Dans un rapport s’appuyant sur les enquêtes approfondies menées depuis le début du conflit syrien, la Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie a expliqué lundi comment l’ancien gouvernement syrien a systématiquement eu recours à la détention arbitraire, à la torture et aux disparitions forcées pour étouffer la dissidence.
Selon les enquêteurs onusiens, ces actes constituent des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, et représentent certaines des pires violations systématiques du droit international commises pendant le conflit.
'' Nous nous trouvons à un moment critique. Le gouvernement de transition et les futures autorités syriennes peuvent désormais veiller à ce que ces crimes ne se répètent jamais », a déclaré Paulo Sergio Pinheiro, Président de la Commission. '' Nous espérons que nos conclusions, issues de près de 14 années d’enquête, contribueront à mettre un terme à l’impunité ''.