Les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision marque une escalade dans les tensions entre Washington et certains experts indépendants de l’ONU, critiques envers la politique israélienne.
Selon le Département d’État, Francesca Albanese est accusée de "partialité flagrante" et de "récurrence dans des discours hostiles" à l’égard d’Israël. Les sanctions comprennent une interdiction d’entrée sur le territoire américain ainsi qu’un gel de ses éventuels avoirs aux États-Unis.
La rapporteuse, connue pour ses prises de position fermes contre les violations des droits de l’homme en Palestine, a réagi en dénonçant une "tentative de faire taire les voix critiques" et a réaffirmé que son travail repose sur les principes du droit international et des droits humains universels.
L’ONU n’a pas encore officiellement réagi à cette décision, mais plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude, y voyant une atteinte à l’indépendance des mécanismes onusiens.