L’affaire implique des sécuritaires, blogueurs, journalistes, hommes d’affaires et responsables politiques, parmi lesquels le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, l’ancien chef du gouvernement Hichem Mechichi et l’ancienne cheffe de cabinet Nadia Akacha. Ils sont poursuivis pour « complot contre la sûreté de l'État », « changement de l'organisation de l'État » et « offense contre le chef de l'État », conformément aux articles 61, 62 bis et 67 du Code pénal.
Par ailleurs, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a appelé journalistes et défenseurs des libertés à participer à un sit-in de solidarité en soutien à la journaliste Chadha Hadj Mbarek, dont le procès se tient ce même jour devant la Cour d’appel.
Pour rappel, elle avait été condamnée le 5 février 2025 à cinq ans de prison dans une affaire liée à son activité au sein d’une société de production médiatique.
