La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rejeté, hier, lors de l’audience consacrée à l’examen de l’affaire relative au décès de l’ancien député Jilani Daboussi, toutes les demandes de mise en liberté présentées au profit de Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice, de Monther Ounissi, dirigeant du mouvement Ennahdha, d’une ancienne médecin de la prison civile de la Mornaguia, ainsi que d’un ancien procureur général à la cour d’appel de Tunis aujourd’hui à la retraite.
La chambre a décidé de reporter le procès à l’audience du 26 décembre en cours.
Il est à rappeler que le fils de la victime, Jilani Daboussi, a comparu devant la justice, a présenté un acte de décès et a demandé le report du procès afin de pouvoir accomplir les procédures liées à l’action civile.
Les accusés font face à des chefs d’accusation portant sur la tentative de meurtre avec préméditation, la torture et les mauvais traitements commis par un agent public dans l’exercice de ses fonctions, l’abstention d’accomplir un acte légal, ainsi que la participation à ces faits.
