La communauté internationale réclame la libération du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Diouf.
Bamako continue de sombrer dans la crise. Insatisfaits du nouveau gouvernement annoncé lundi par les autorités intérimaires, les soldats maliens ont arrêté le président et le Premier ministre lors d’un coup d’État qui secoue un pays en grave danger depuis de nombreuses années.
La plupart de la communauté internationale “condamne fermement la tentative de coup d’État” et, dans un communiqué, “demande la libération immédiate et inconditionnelle” du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Diouf, selon les soldats de Katy. A quelques kilomètres du camp, Bamako, le centre de l’équipement militaire malien.
C’est là que le président élu Ibrahim Bubakar Keita a été contraint d’annoncer sa démission par le colonel Coup le 18 août 2020. Ce sont clairement les mêmes colonels qui manœuvrent neuf mois plus tard. Leurs intentions sont inconnues.
