Le vernissage de l’exposition photographique ' Les reflets intemporels ' de l’artiste Ukrainienne IULIA NOSAR, a eu lieu vendredi 18 Mars 2022, à la galerie Musk & Amber. L’exposition se poursuivra jusqu’au 8 Avril 2002.
La Démocratie est un combat, l’Ukraine est un combat, l’Art est un combat, la Femme est un combat…!
Autant de raisons impératives pour la galerie Musk & Amber d'offrir à l'artiste Ukrainienne Iuliia Nosar son espace d’Expression et de Liberté.
Liés entre Kiev et Paris, où elle réside désormais, ses Reflets Intemporels forment un voyage poétique et pénétrant, magnifique et subtil kaléidoscope des arts et des époques qui l'ont inspiré et traversé.
Sculptrice de formation, elle modèle et incarne le brassage précieux des influences et des confluences européennes.
Là où menace l’obscurantisme, elle est le visage lumineux de l’Espoir qui vous révèlent l’âme et la délicatesse de ses peintures photographiques.
Ici les arts, les histoires, les racines, les inspirations, et les espoirs se mêlent et jaillissent de ses œuvres.
Une partie des recettes sera reversée pour l’aide humanitaire en Ukraine.
A propos l’artiste Ukrainienne IULIA NOSAR
Enfant de la dernière génération née sous l’URSS, mais de la première génération à grandir dans la nouvelle Ukraine, Iulia Nosar est une témoin “privilégiée” de la rupture des mémoires, de la renaissance des corps, et des mondes qui se juxtaposent.
Dès lors qu’un mur tombe à Berlin, il faut rebâtir son pays et se forger une vie :
Iulia Nosar intègre donc les beaux-arts en sculpture et se spécialise dans le métal et dans le bronze.
Son adolescence dans la jeune Ukraine est artistique, libérée, créative, mais aussi lourde de sens et de responsabilité qu’impose un nouveau régime.
D'ailleurs, arrivent très vite les premiers doutes, révoltes...Révolutions.
2004 sonne le démarrage de la Révolution Orange initié et entretenu par les artistes.
Une révolution culturelle dans laquelle Iulia Nosar s’engage sur la place Maidan des mois durant.
Ses engagements artistiques pour la défense de la mémoire Ukrainienne lui coûteront d’ailleurs son nom :
après de nombreuses pressions et menaces politiques proches du Kremlin, Iulia Nosar se fait connaître et reconnaître sous un pseudonyme protecteur : Fifi Bristoche
Puis vient la France, Paris, Fontainebleau. Iulia Nosar y emménage en 2005 et quoi de plus simple et évident qu’un appareil photo pour continuer à pratiquer un art quand on est loin de chez soi, et de son atelier de sculpture.
Iulia devient photographe presque par défaut, elle ne quittera plus jamais son appareil.
Ce n’est donc pas un hasard si elle fait de son art une faille spatio-temporelle, toujours en tension et en érotisme avec deux visions, deux mondes. Une rencontre presque accidentelle entre le réalisme socialiste et l’école du classicisme.