Le président de l’association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaïdi, a déclaré que " le projet de constitution soumis au référendum, traduit la vision du chef de l’Etat de la magistrature ".
Hmaïdi a indiqué que « le président de la république considère la magistrature comme une fonction, et les magistrats comme étant soumis au pouvoir exécutif ", exprimant le refus de l’association de cette vision.
Anas Hmaïdi a affirmé leur attachement aux garanties de l’indépendance de la magistrature inscrites dans la constitution de 2014 dans une déclaration à Shems.
Il a dit leur rejet « d’attenter au droit syndical et au droit de grève garantis par la constitution de 2014, conformément aux standards internationaux ".
Le président de la république a fait paraitre un décret présidentiel, portant correction des erreurs, qui se sont glissées dans la version parue le 30 Juin dernier au Journal Officiel. L’alliance Soumoud a estimé que les révisions apportées ne se limitent pas à des corrections de forme mais a des amendements ayant impacté la teneur du texte, chose qu’elle a jugées « positives », tout en maintenant son appel pour le vote Non au référendum.
