" Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) met en garde, au début de l’année médiatique, contre la gravité de l’opération d’extorsion de l’établissement de la télévision tunisienne, en tant que service public, de la part de la chargée de gestion, ainsi que la confusion entre l’administration et la rédaction, dans une atteinte claire de l’indépendance de la ligne éditoriale, et une exclusion méthodique des enfants de l’établissement. "
Dans un communiqué rendu public ce lundi soir, le syndicat pointe « la poursuite par la chargée de la gestion de cet établissement public, de la propagande en faveur du pouvoir actuel, face à une exclusion méthodique de nombreuses compétences, dont des journalistes, et des animateurs, pour leur simple refus de toute déviation de la ligne éditoriale et de l’acceptation des instructions ".
Le SNJT considère « la persistance de cette situation face au silence du gouvernement, en tant qu’autorité de tutelle, comme étant une complicité, et une preuve quant à la volonté de transformer l’entreprise médiatique publique, en une voix de propagande du pouvoir, en la vidant d’un contenu se hissant aux aspirations du peule tunisien ".
Le syndicat avertit contre la gravité de la situation à la télévision tunisienne qui est marquée par " le manque de visibilité, et l’accaparement de la décision, ce qui envenime le climat social au sein de l’établissement. "