Une semaine après les inondations meurtrières à Derna, l’ONU a mis en garde lundi contre la propagation de maladies alors que les secouristes cherchent toujours les corps de milliers de disparus présumés morts. Sur le terrain, les ONG misent en priorité sur la fourniture d’eau, de nourriture et d’assistance médicale et psychologique pour soulager des habitants traumatisés par la catastrophe. Lundi, des centaines d’entre eux ont manifesté pour demander des comptes aux autorités de l’Est.
Dans l’est de la Libye, le chaos est toujours de mise. Une semaine après des inondations dévastatrices provoquées par la rupture de deux barrages sous la pression des pluies torrentielles de la tempête Daniel, les opérations de sauvetage se poursuivent, tandis que le bilan, toujours provisoire, est extrêmement lourd. Selon le dernier décompte officiel du ministère de la Santé, communiqué lundi 18 septembre, quelque 3 338 personnes ont péri dans la catastrophe. De son côté, l’ONU estime le nombre de disparus à près de 10 000.
Alors que sur le terrain, la mer continue de charrier des corps et que de nombreux cadavres doivent encore être extraits des décombres, l’ONU a prévenu lundi que ses agences s’efforçaient de prévenir la propagation de maladies, notamment à Derna.
'' L’équipe [de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)] continue de travailler pour prévenir la propagation de maladies et éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région '', a indiqué l’ONU, dont les agences sont « toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l’eau contaminée et le manque d’hygiène ''.