Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a vivement réagi à la condamnation du journaliste Mohamed Boughaleb, prononcée récemment sur la base du controversé décret-loi 54. Dans un communiqué, le syndicat dénonce une atteinte grave à la liberté d’expression et appelle les autorités à suspendre immédiatement ce texte, jugé répressif et inconstitutionnel.
Le SNJT rappelle que le décret 54, censé lutter contre les fausses informations en ligne, est aujourd’hui utilisé pour museler les voix critiques, en particulier les journalistes et les défenseurs des droits humains. La condamnation de Boughaleb constitue, selon l’organisation, une nouvelle escalade dans la répression des libertés en Tunisie.
Le syndicat appelle également à une mobilisation générale de la société civile pour faire barrage à la dérive autoritaire et pour défendre la liberté de la presse, pilier essentiel de toute démocratie.