C’est à la salle de conférence de l’Institut de traduction, à la Cité de la Culture, à Tunis, que s’est tenue, mardi 13 septembre 2022, la conférence de presse de « Insaniyyat », le Forum international des sciences humaines et sociales, dans sa première édition constitutive, en présence de membres de son comité d’organisation, d’invités des universités et facultés et des médias.
Un Forum qui aura lieu du 20 au 24 de ce mois au Campus de l’Université de la Manouba et à la Cité de la Culture, et organisé par les universités de la Manouba (UMA), de Tunis (UT) et de Tunis al-Manar (UTM), l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) ,le GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique, Moyen Orient et Mondes Musulmans) et la SEMOMM (Société d’étude du Moyen-Orient et des mondes musulmans), en plus d’un partenariat avec d’autres institutions et organisations académiques et culturelles.
Lors de cette conférence de presse, les intervenants, Dr. Jouhaina Gherib, présidente du Forum, Dr. Kmar Bendana, présidente du Comité de programmation, Dr. Hichem Rifi, président du Comité scientifique et Dr. Chiraz Laâtiri, présidente du Comité de pilotage, ont donné, tour à tour, les grands axes de cet événement d’envergure internationale qui verra la présence de quelques 1500 participants venant d’une quarantaine de pays.
Il s’agit de rassembler lors de ces rencontres scientifiques, académiques, culturelles et artistiques des chercheurs, hommes et femmes, provenant d’horizons variés, de toutes générations et de différentes cultures, pour un débat scientifique entre pairs et des échanges sur différents problèmes et préoccupations de la société actuelle dans le monde, en plus de discuter de la recherche en cours dans les différents domaines des sciences de l’homme et de la société.
Un Forum qui s’intéresse particulièrement à la situation présente dans l’environnement immédiat, en Tunisie, au Maghreb et dans l’ensemble de la région, et celui international, entre le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe, touchant les défis récents à relever ensemble, à débattre de diverses crises vécues récemment et par le passé, comme l’émigration, la marginalisation, la question de l’environnement, si importante, les mouvements sociaux, etc.
Mais aussi de percevoir « l’émigration des concepts » entre les différentes communautés et cultures.
L’objectif étant de mettre les bases d’une réflexion collective sur ces crises et ces fléaux, d’édifier un réseautage, le plus large possible, entre toutes les parties prenantes dans ce projet, et de revaloriser le rôle des Sciences humaines et sociales dans la vie des différentes sociétés, mais aussi dans l’enseignement et la recherche.
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Un Forum pluridisciplinaire qui touchera de multiples domaines comme les arts, la littérature, la sociologie, l’environnement, le digital, et autres activités culturelles, et qui rassemblera, non seulement chercheurs et académiciens, mais aussi étudiants, hommes de lettres, artistes ou penseurs…
Au total, ce sont 21 conférences qui se tiendront tout au long de ces journées, 250 ateliers divers, 41 tables rondes autour de sujets multiples et 16 cercles de formation dans divers domaines, à l’instar d’un Symposium Scientifique Pluridisciplinaire autour du thème « CriseS », d’un Congrès Scientifique regroupant des conférences, tables-rondes, panels sur les recherches conduites dans les différents domaines des sciences humaines et sociales, les thèses remarquées sur les grands défis actuels de l’histoire, des rencontres rassemblant plus largement acteurs des sciences humaines et sociales, écrivains, intellectuels et artistes autour des pratiques et des enjeux actuels des humanités numériques, des études sur les différents langages, de la circulation multilingue des savoirs et des différents apports des SHS pour la société, des ateliers pour doctorants des différents domaines des sciences humaines et sociales, d’une foire du livre en sciences humaines et sociales, des manifestations artistiques et culturelles comme festival du film Insaniyyat.
C’est au Campus de l’Université de la Manouba et à la Cité de la Culture que se tiendront ces différentes manifestations.
Tout cela a été possible grâce aux larges capacités dont jouit la Tunisie et démontrées par des jeunes et des bénévoles, étudiants, membres de la société civile et associations, et dont les énergies à créer à aller de l’avant n’ont réellement pas de limites.
Le but final de ce Forum est de s’ouvrir encore plus sur le monde, avec l’intention de le déplacer, pour les prochaines éditions, dans d’autres pays après que la Tunisie ait démontré tout ce dont elle dispose comme capacités humaines pour réunir le maximum de penseurs, relever les défis, gagner les paris, et réussir un événement qui rassemblera une bonne partie de ce monde.
