Pour célébrer son 5ème anniversaire et la publication du numéro 4 de sa revue Lettres d’Hivernage, la maison d’édition ''La Kainfristanaise'' a fêté ce double évènement en la présence des voix poétiques de plusieurs pays.
Cet évènement a été marqué par une série de moments forts. Parmi eux, les performances poétiques d’Imèn Moussa qui s’est imposée comme l’une des voix vibrantes de cette rencontre. À travers une performance affirmée et des textes qui sonnent comme des déflagrations, la poétesse tunisienne a une fois de plus montré l’ampleur de son talent, conjuguant présence scénique, engagement, chaleur humaine et finesse artistique.Imèn Moussa ne s’est pas contentée de lire ses textes : elle les a incarnés.
Sa voix posée, son regard habité, et cette énergie douce mais puissante ont rapidement conquis le public parisien.
Chaque poème semblait suspendre le temps, touchant les cœurs par leur justesse, leur humanité et leur beauté authentique.
Contributrice fidèle auprès de Lettres d’Hivernage, Imèn Moussa y partage régulièrement ses mots mais apporte aussi sa touche de photographe voyageuse comme avec sa série photographique intitulée '' Habécha ''.
À travers ses prises spontanées et empruntes de finesse, elle documente naturellement le quotidien des femmes éthiopiennes et offre ainsi aux lecteurs de la revue une autre facette de sa sensibilité : celle d’un œil amoureux du monde qui partage la lumière, les visages, les paysages, les silences des pays qu’elle capture au fil de ses rencontres humaines.
En quittant la scène ce soir-là, Imèn Moussa a laissé derrière elle un souffle, une trace. Celle de la poésie vivante, enracinée dans l’engagement et tournée vers le monde qui espère la paix.
La Kainfristanaise, revue à la croisée des cultures africaines et asiatiques, mais aussi de toutes les diasporas en mouvement, a également bénéficié de la collaboration de poètes et poétesses de renom comme Hanen Marouani, Marie Ange Claude, Tahar Bekri, Cécile Oumhani, Luc Masal, najwa Benchebab, Lucie Lelong, Timba Bema, Trisytan Cassir, Danie Charlestan, etc.
Rappelons que cet évènement a été soigneusement porté par les fondateurs de la maison d’édition Sarah Colonelles et Stève-Wilfrid Mounguengui qui ne cessent de faire résonner la poésie engagée.
Sur la scène du HOBA, ils ont également réuni Alexia Traore, Dieudonne Niangouna, Franck Andrieux, Salah Al Hamdani, Gaelle Aubin, Sonia Amazit, Zacharia All et Tristan Cassir, Garcia Bejjani, Staphanie Cormier, Muriel Augry, Oxik et Isabelle Lagny.Des auteurs et autrices aux voix contemporaines flamboyantes.
Leurs performances ont été le témoignage vivant d’un cheminement commun vers une poésie colorée d’humanité solidaire.